C’est dans la nature des artistes de tenter presque toutes les expériences. Les artistes sont des découvreurs, désespérés et suicidaires. Mais la défonce vient APRÈS l’Art, après que l’artiste existe. La défonce ne produit pas l’Art. Mais elle devient souvent la récréation de l’artiste, comme une cérémonie de l’être, et les soirées de défonce lui fournissent aussi un sacré matériel, avec tous ces gens qui se déculottent le cerveau, ou qui, s’ils ne se déculottent pas, baissent leur garde.
(La grande défonce.)