Le Péril blanc
Les criminels de paix, petits ou grands assassins, les dérisoires artisans des faits divers quotidiens, ne tuent que leur prochain, les criminels de guerre massacrent leurs lointains et par tous les moyens. Les plus jeunes de leurs prochains protestent, les autres, pour la plupart, ne disent rien.
OPiCitations
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Les hobereaux du domaine des idées demeurent perplexes devant les graffiti des vagabonds de la pensées.
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Les sosies n’ont pas de signes de reconnaissance, les faux semblant du vrai semblable les égarent et ils passent sans se voir.
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Lock-out
Mourrons-nous de faim si nous arrêtons de fabriquer des machines à mourir de guerre ?
Mourrons-nous de faim si nous arrêtons de fabriquer des machines à mourir de guerre ?
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Terre à terre
La terre regarde la terre, tout le monde regarde tout le monde, personne n’y comprend rien.
La terre regarde la terre, tout le monde regarde tout le monde, personne n’y comprend rien.
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Un enfant sage comme une image regarde une image qui représente un enfant sage comme une image qui représente un enfant sage comme une image qui représente…
Mais l’enfant en a assez de cette unique représentation, il veut que le décor change et toute la pièce avec. « Cette image que je regarde, j’en fais ce que je veux, ça me regarde. »
Il détache la page avec soin, la déchire, lance les morceaux en l’air et attend que ça retombe, en désordre.
Et il ordonne ce désordre à sa guise, et bientôt découvre une autre image qui représente un enfant turbulent, comme il l’est lui-même souvent, secrètement et qui transforme, en souriant, le langage des images, comme il réforme et reforme les images du langage qu’on lui apprend habituellement, quand elles lui semblent être, et c’est souvent, les messages du mensonge.
Mais l’enfant en a assez de cette unique représentation, il veut que le décor change et toute la pièce avec. « Cette image que je regarde, j’en fais ce que je veux, ça me regarde. »
Il détache la page avec soin, la déchire, lance les morceaux en l’air et attend que ça retombe, en désordre.
Et il ordonne ce désordre à sa guise, et bientôt découvre une autre image qui représente un enfant turbulent, comme il l’est lui-même souvent, secrètement et qui transforme, en souriant, le langage des images, comme il réforme et reforme les images du langage qu’on lui apprend habituellement, quand elles lui semblent être, et c’est souvent, les messages du mensonge.