OPiCitations
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C’est que, malheureusement, on ne se doute pas que le livre le plus précieux du plus savant serait celui où il dirait tout ce qu’il ne sait pas, c’est qu’on ne se doute pas qu’un auteur ne nuit jamais tant à ses lecteurs que quand il dissimule une difficulté. Quand la concurrence c’est-à-dire l’égoïsme ne régnera plus dans les sciences, quand on s’associera pour étudier, au lieu d’envoyer aux académies des paquets cachetés, on s’empressera de publier les moindres observations, pour peu qu’elles soient nouvelles, et en ajoutant « je ne sais pas le reste ».
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Il y a assez de ressources pour les besoins de tout le monde. Mais il n’y a pas suffisamment de ressources pour l’avidité de quelqu’uns.
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L’avenir du savoir
Quel sera l’avenir du savoir ? Le savoir, contrairement au travail ou à la terre, peut être copié à l’infini. Le dynamisme de la création dépend de sa capacité à être reproduite, et les lois basées sur le principe de rareté sont absurdes dans ce contexte. La « tragédie des biens communs », l’argument utilisé pour justifier le clôturage de la terre dans le but d’augmenter au maximum la production, ne s’applique pas au savoir. La privatisation du savoir ralentit l’innovation et la productivité. Alors que les intérêts des entreprises soutenues par les gouvernements ne cessent de prolonger les échéances de la propriété sur la créativité humaine, cette prolongation se fait aux dépens du domaine public. Dans ce cas, qui est le voleur dans la lutte pour le clôturage des savoirs communs ? Cette lutte fait rage au niveau des institutions locales, nationales, régionales et mondiales, et c’est un débat que nous ne pouvons nous permettre d’ignorer.
Quel sera l’avenir du savoir ? Le savoir, contrairement au travail ou à la terre, peut être copié à l’infini. Le dynamisme de la création dépend de sa capacité à être reproduite, et les lois basées sur le principe de rareté sont absurdes dans ce contexte. La « tragédie des biens communs », l’argument utilisé pour justifier le clôturage de la terre dans le but d’augmenter au maximum la production, ne s’applique pas au savoir. La privatisation du savoir ralentit l’innovation et la productivité. Alors que les intérêts des entreprises soutenues par les gouvernements ne cessent de prolonger les échéances de la propriété sur la créativité humaine, cette prolongation se fait aux dépens du domaine public. Dans ce cas, qui est le voleur dans la lutte pour le clôturage des savoirs communs ? Cette lutte fait rage au niveau des institutions locales, nationales, régionales et mondiales, et c’est un débat que nous ne pouvons nous permettre d’ignorer.
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Si tu as une pomme, que j’ai une pomme, et que l’on échange nos pommes, nous aurons chacun une pomme. Mais si tu as une idée, que j’ai une idée et que l’on échange nos idées, nous aurons chacun deux idées.