OPiCitations
bouddhisme
Adeptes, ne vous attachez pas à mes paroles. Et pourquoi ? Mes paroles sont dépourvues de tout fondement probant ; ce ne sont que dessins d’un instant dans l’espace, comme des images peintes, simples illustrations. Gardez-vous de prendre le Bouddha (c’est-à-dire le plus grand des maîtres) pour un aboutissement suprême. Le Bouddha, je le vois, moi, comme un trou de latrine, et les saints comme des prisonniers portant chaînes et cangue.
bouddhisme
Ami, ne voyez-vous pas ?
Cet homme tranquille qui a atteint l’éveil a cessé d’étudier et d’agir,
Il n’écarte pas les illusions et ne recherche plus la vérité.
Cet homme tranquille qui a atteint l’éveil a cessé d’étudier et d’agir,
Il n’écarte pas les illusions et ne recherche plus la vérité.
bouddhisme
Dans l’obscurité existe la lumière, ne regardez pas avec une vision obscure ; dans la lumière existe l’obscur, ne regardez pas avec une vision lumineuse.
bouddhisme
Il n’a pas pour objectif de devenir bouddha, il ne rejette rien parce qu’il n’y a rien à rejeter, il ne saisit rien parce qu’il n’y a rien à saisir.
bouddhisme
Les maîtres inventent pour échapper aux clichés, aux lieux communs, aux ornières du langage et aux pensées toutes faites. Ils puisent dans le quotidien, parfois dans ce qu’il a de plus trivial, pour donner à leurs disciples l’occasion d’un éveil. Ils les invitent à rejeter (tuer) tout ce qui leur apparaît au-dedans comme au-dehors car c’est « le moyen d’échapper à l’esclavage » (Linji).
bouddhisme
Le zen n’est pas mystique !
bouddhisme
Même si nos paroles sont justes,
Même si nos pensées sont exactes,
Cela n’est pas conforme à la vérité.
L’abandon du langage et de la pensée
Nous mènera au-delà de tout lieu.
Si l’on ne peut abandonner le langage et la pensée,
Comment résoudre la Voie ?
Même si nos pensées sont exactes,
Cela n’est pas conforme à la vérité.
L’abandon du langage et de la pensée
Nous mènera au-delà de tout lieu.
Si l’on ne peut abandonner le langage et la pensée,
Comment résoudre la Voie ?
bouddhisme
Ne cherchez pas la vérité, ne tranchez pas l’illusion,
Comprenez que les deux sont vides et dépourvues de caractère.
Comprenez que les deux sont vides et dépourvues de caractère.
bouddhisme
Qu’est-ce que répondre réellement à une question ? C’est donner au questionneur une réponse qu’il n’attendait pas et qui le déconcerte. Dans le langage courant, les questions qui n’appellent qu’une approbation de pure forme sont légion ; ainsi du rituel : « comment allez-vous ? » ou des conversations sur des lieux communs où se succèdent les clichés. Ces échanges banals ne véhiculent pas d’information, leur objectif est d’établir ou de maintenir la communication entre les interlocuteurs. Ils n’engendrent rien que de prévisible et de convenu ; c’est ce que l’on appelle parler pour ne rien dire. L’un des mérites des maîtres du chan est d’avoir intuitivement compris que la source de ces bavardages stériles n’est pas la sottise humaine, mais les contraintes exercées par le langage lui-même.
Celui qui pose la question : « Qu’est-ce que le Bouddha ? » s’attend qu’on lui parle de compassion, de sagesse ou de sainteté, de souffrance ou encore des phénomènes et de la vacuité. La réponse que fait Dongshan : « Trois mesures de chanvre », ne permet pas au moine qui a posé la question de stagner sur ces sujets fondamentaux. Dongshan évite l’écueil qui consiste à donner une réponse prévisible, car une telle réponse encourage la pensée à poursuivre son cours. En répondant « à côté » de la question, il réussit, d’une part, à ne pas enfermer le Bouddha dans une définition incomplète par nature qui ne pourrait qu’égarer le disciple et, d’autre part, ce qui est plus important dans l’instant, à stopper le flux de sa pensée. C’est aussi ce que fait Xuefeng lorsqu’il répond à Yunmen, qui lui pose la même question : « Ne délire pas ! »
Celui qui pose la question : « Qu’est-ce que le Bouddha ? » s’attend qu’on lui parle de compassion, de sagesse ou de sainteté, de souffrance ou encore des phénomènes et de la vacuité. La réponse que fait Dongshan : « Trois mesures de chanvre », ne permet pas au moine qui a posé la question de stagner sur ces sujets fondamentaux. Dongshan évite l’écueil qui consiste à donner une réponse prévisible, car une telle réponse encourage la pensée à poursuivre son cours. En répondant « à côté » de la question, il réussit, d’une part, à ne pas enfermer le Bouddha dans une définition incomplète par nature qui ne pourrait qu’égarer le disciple et, d’autre part, ce qui est plus important dans l’instant, à stopper le flux de sa pensée. C’est aussi ce que fait Xuefeng lorsqu’il répond à Yunmen, qui lui pose la même question : « Ne délire pas ! »
bouddhisme
— Si les êtres inanimés exposent le Dharma, qui peut les entendre ?
— Les êtres inanimés.
— Et vous, l’entendez-vous ?
— Si je l’entendais, vous ne m’entendriez pas exposer le Dharma.
— Les êtres inanimés.
— Et vous, l’entendez-vous ?
— Si je l’entendais, vous ne m’entendriez pas exposer le Dharma.