J’aime pas quand tu t’en vas le soir, alors qu’on pourrait jouer à la maman. Je serais la maman et toi le bébé.
[…]
« Bébé, pourquoi les gens veulent nous faire mal avec leurs voitures ?
— Eh bien, maman, c’est parce qu’ils sont malheureux, et les gens malheureux aiment bien tout casser.
— Il n’y a pas de gens heureux ?
— Il y a beaucoup de gens qui font semblant d’être heureux.
— Pourquoi ?
— Parce qu’ils ont honte et peur, et qu’ils n’ont pas le courage de le dire.
— Tu as peur ?
— J’ai le courage de te le dire à toi : j’ai tellement la trouille, maman, que j’ai peur de mourir à chaque instant.
— Bébé, tu veux ton biberon ?
— Oui, maman, mais quand on sera à la maison. »
(pourquoi il y a du poil sur les noix de coco ?)