De deux morts et de trois naissances.
Mon film naît une première fois dans ma tête, meurt sur papier ; est ressuscité par les personnes vivantes et les objets réels que j’emploie, qui sont tués sur pellicule mais qui, placés dans un certain ordre et projetés sur un écran, se raniment comme des fleurs dans l’eau.
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Cinématographier quelqu’un n’est pas le douer de vie. C’est parce qu’ils sont vivants que les acteurs rendent une pièce de théâtre vivante.