Un livre en effet ne peut être apprécié que lentement ; il implique une réflexion (non surtout dans le sens d’effort intellectuel, mais dans celui de retour en arrière) ; il n’y a pas de lecture sans arrêt, sans mouvement inverse, sans relecture. […] Les livres appellent des lecteurs ; mais ces lecteurs doivent avoir une existence individuelle et stable ; ils ne peuvent être de purs consommateurs, de purs fantômes ; ils doivent être aussi, en quelque manière, des sujets.
(Approches du désarroi)