OPiCitations
quotation
À l’époque où ma mère m’écrivait encore, elle demandait toujours si nous étions convenablement équipés. Avions-nous un popot pour Colm ? Si nous en possédions un, tout allait bien. Mon père, lui, suggérait des pneus-neige ; avec des pneus-neige, nous serions heureux tout l’hiver. J’imaginais leurs amis leur demandant de nos nouvelles ; mon père mentionnerait nos randonnées hivernales, et ma mère ramènerait le popot. Qu’auraient-ils pu dire d’autre ?
quotation
— C’est que tu me semblais différente, tellement indépendante… comme si tu voulais me tenir à distance.
— Et c’est bien ce que tu veux, n’est-ce pas ?
— Euh, non. Ça n’a rien à voir avec ce que j’attends de toi.
— Alors, qu’attends-tu de moi ?
— Eh bien…
Il voulait émettre une bulle trop grosse pour lui.
— Eh bien, je te veux comme tu es, Tulpen.
De nouveau, elle se détourna de lui pour dire :
— Tu veux les choses sans problèmes, hein ? Une relation détachée, libre, sans implications…
— Et c’est bien ce que tu veux, n’est-ce pas ?
— Euh, non. Ça n’a rien à voir avec ce que j’attends de toi.
— Alors, qu’attends-tu de moi ?
— Eh bien…
Il voulait émettre une bulle trop grosse pour lui.
— Eh bien, je te veux comme tu es, Tulpen.
De nouveau, elle se détourna de lui pour dire :
— Tu veux les choses sans problèmes, hein ? Une relation détachée, libre, sans implications…
marijuana
— Est-ce que Kent fume ? Eh bien, il devrait. Et s’il fume, faut qu’il arrête.
quotation
Je suis convaincu que son tabac était aromatisé au rationalisme supérieur.
quotation
— Non. Dis-moi ce que dit ce cher vieux Ralph derrière mon dos.
— Il dit que tu te planques, Trumper.
— Je me planque ?
— Personne ne te connaît, Trumper ! Tu n’exprimes jamais rien, et tu n’en fais pas davantage. Tu laisses les choses t’arriver, et elles ne te mènent à rien. Tu ne profites pas de ce qui t’arrive. Ralph dit que tu es très compliqué. Il pense que ta surface dissimule un noyau mystérieux…
Trumper inventoriait l’aquarium. Où est passée l’anguille loquace ? Il demanda :
— Et toi, Tulpen, qu’en penses-tu ? Qu’est-ce que tu crois qu’il y a sous la surface ?
— Sous ta peau, il y a une autre peau, et sous cette autre peau, rien du tout.
— Il dit que tu te planques, Trumper.
— Je me planque ?
— Personne ne te connaît, Trumper ! Tu n’exprimes jamais rien, et tu n’en fais pas davantage. Tu laisses les choses t’arriver, et elles ne te mènent à rien. Tu ne profites pas de ce qui t’arrive. Ralph dit que tu es très compliqué. Il pense que ta surface dissimule un noyau mystérieux…
Trumper inventoriait l’aquarium. Où est passée l’anguille loquace ? Il demanda :
— Et toi, Tulpen, qu’en penses-tu ? Qu’est-ce que tu crois qu’il y a sous la surface ?
— Sous ta peau, il y a une autre peau, et sous cette autre peau, rien du tout.
quotation
Nous avons tous les deux vingt-huit ans, mais elle est plus mûre que moi ; elle a surmonté le besoin de parler d’elle.
écriture
Pour Garp, rien ne constituait une distraction. Dès le début, il donna l’impression de croire qu’une tâche ardue l’attendait. (« Les écrivains ne lisent pas pour leur plaisir », écrivit Garp par la suite, en parlant de lui-même.) À croire qu’avant même de savoir qu’il serait écrivain, ou de savoir ce qu’il voulait être, il ne faisait rien « pour s’amuser ».
travail
— Tout travail n’est-il pas une thérapie ?
quotation
— Tu n’as pas besoin d’être amoureux de moi.
Je retrouve là un dialogue appris par cœur. Je sais que, quelque part dans la chambre de Lydia à sa pension, il y a un bout de papier où ce texte est écrit comme un scénario, griffonné, raturé, corrigé, avec peut-être des notes en bas de page. J’aimerais connaître les répliques qu’elle a écrites à mon intention.
Je retrouve là un dialogue appris par cœur. Je sais que, quelque part dans la chambre de Lydia à sa pension, il y a un bout de papier où ce texte est écrit comme un scénario, griffonné, raturé, corrigé, avec peut-être des notes en bas de page. J’aimerais connaître les répliques qu’elle a écrites à mon intention.